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Energies

Les panneaux solaires continuent de progresser en Europe

panneaux solaires

Les sources d’énergie renouvelables ne cessent de gagner du terrain en Europe. Pour la première fois en Allemagne, la production d’énergie verte (solaire, éolien, biomasse et hydroélectrique) a représenté 47,3 % de la production d’électricité du pays au cours du premier semestre de 2019, tandis que les centrales nucléaires et à charbon ont enregistré une production de 43,4 %. Et ce grâce aux efforts des professionnels du secteur, qui ne cessent d’innover pour améliorer l’efficacité des technologies vertes. Dans ce qui suit, Habitat EnR société spécialisée dans les solutions solaires, met l’accent sur les principales technologies solaires de l’année.

Des cellules plus performantes grâce à la concentration

Élaborée par la société Insolight, cette nouvelle génération de capteurs solaires consiste à créer des cellules solaires à haut rendement en y concentrant la lumière grâce à l’optique. Cette solution a affiché un taux d’efficacité s’estimant à 29%, et a ainsi été validée par l’Université Polytechnique de Madrid. Selon Insolight, un élément d’imperméabilité devrait être intégré aux panneaux à l’avenir pour plus d’efficacité.

D’après Habitat EnR, les chercheurs sont en train d’imaginer un nouveau concept qui permettra auxdits panneaux d’atteindre une efficacité de 37% au lieu de 29%. Une performance qui sera donc doublée par rapport aux capteurs classiques.

Les pérovskites halogénées

Les pérovskites sont l’une des technologies les plus performantes qui ont intégré l’industrie solaire, en offrant le meilleur rapport qualité-prix possible : un rendement de conversion plus élevé pour un coût relativement bas. Les pérovskites sont des substances qui partagent une structure cristalline avec l’oxyde de calcium et de titane, un matériau inorganique dont la structure est bien adaptée à l’utilisation dans les panneaux solaires, car il possède une capacité d’absorption plus large que les matériaux ordinaires. Sans oublier un certain nombre de leurs autres caractéristiques, telles que la flexibilité et la faible masse, qui sont très attrayantes du point de vue de la fabrication, car elles permettent de baisser les coûts de production sans pour autant affecter le rendement des panneaux ou impacter l’environnement. Cependant, le développement des cellules de pérovskite a été limité en raison de plusieurs facteurs : une fois exposées à l’humidité, ces cellules se dégradent rapidement, ce qui les rend inappropriées pour une utilisation en milieu humide. Ajoutons à cela que les matériaux utilisés dans leur fabrication à l’instar du plomb et de l’or sont rares et coûteux. Par ailleurs, les chercheurs du Massachusetts Institute of Technology, travaillent depuis 2017, sur une nouvelle solution. Il s’agit d’une pérovskite à base d’halogénure qui combine des matériaux organiques et inorganiques. L’équipe estime que la technologie pourrait être perfectionnée pour atteindre une efficacité énergétique de 39%, pour des coûts de production relativement bas.

Dans le même contexte, l’Université de Tolède, l’Université de technologie d’Eindhoven, l’Université de Bath, ainsi qu’Oxford PV, en Grande-Bretagne, sont toutes en train de mener des recherches ayant pour but de retravailler l’efficacité des panneaux en pérovskite-silicium. Il semble que ce matériau pourrait être la clé pour améliorer l’efficience des cellules solaires dans le monde.

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