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Environnement

La transition énergétique serait-elle moins rapide ?

Ples eoliennes de dos devant la lune

Une récente étude a révélé que les températures mondiales devraient augmenter de 2,5° Celsius d’ici la fin du siècle, malgré les progrès réalisés en termes d’efficacité énergétique. Par conséquent, des environnements politiques plus habilitants et plus favorables s’avèrent nécessaires pour accélérer la transition vers les énergies renouvelables. On vous laisse découvrir les détails avec Alpes Energies Nouvelles.

Les énergies renouvelables entre aujourd’hui et demain

L’énergie alimente nos vies modernes. C’est d’ailleurs la cause principale du réchauffement climatique. Même si les énergies renouvelables ont commencé à remplacer les combustibles fossiles, en particulier dans la production d’électricité. Il semble que le développement de celles-ci peut prendre plus de temps à porter ses fruits. D’après le rapport « Energy Transition Outlook 2019 », les températures moyennes mondiales devraient augmenter de 2,5° Celsius d’ici la fin du siècle en raison du réchauffement climatique, malgré les progrès considérables qui ont été réalisés à l’instar des gains d’efficacité dus à la numérisation et à l’électrification, la tarification du carbone. Ledit rapport analyse aussi les tendances et les développements possibles qui affectent la transformation de l’énergie. Il prévoit aussi l’impact des progrès technologiques sur l’amélioration des systèmes des énergies renouvelables ainsi que la croissance rapide de celles-ci. La production d’électricité verte devrait passer de 19 % actuellement à plus de 40 % d’ici 2050.

Aussi, d’ici le milieu du siècle, 63 % de l’électricité mondiale sera fournie par l’énergie solaire photovoltaïque et éolienne. D’autre part, la demande de pétrole devrait culminer au début de 2020. En ce qui concerne le charbon, il devrait connaître des baisses rapides. Le gaz continuera à jouer un rôle important dans les années à venir. Alpes Energies Nouvelles estime que la transition énergétique sera favorisée par plusieurs facteurs clés. Parmi lesquels on cite : l’impact continu de la numérisation, les progrès dans des technologies clés, telles que la technologie des batteries de stockage d’énergie, ainsi que les améliorations des systèmes solaires photovoltaïques. Par conséquent, la montée en puissance de l’électricité verte à bas prix permettra de réaliser d’énormes économies d’exploitation. Les dépenses totales d’énergie en pourcentage du PIB devraient passer de 3.6 % en 2017 à 1.9 % en 2050.

Cette transformation peut sembler prendre beaucoup de temps, mais historiquement, il a fallu de nombreuses décennies pour modifier des systèmes aussi massifs. Le passage du bois au charbon, du charbon au pétrole et du pétrole au gaz s’est fait au fil des siècles. Aujourd’hui, des centaines de millions de personnes n’ont toujours pas accès aux formes modernes d’énergie et utilisent encore le bois pour cuisiner et se chauffer. Jusqu’à présent, seuls quelques pays dans le monde, principalement les pays européens, ont fait de la décarbonatation une priorité et une stratégie nationales, tant pour réduire les émissions, moderniser les industries et améliorer la compétitivité.

L’accélération de la décarbonatation est indispensable

Alors que l’impact du changement climatique devient de plus en plus visible, on peut s’attendre à ce que la pression sur les gouvernements augmente encore. Ce qui pourrait conduire à des mesures plus drastiques, y compris des prix beaucoup plus élevés pour le carbone ou de nouveaux investissements dans des systèmes intelligents et les technologies qui remplacent les combustibles fossiles par de l’électricité verte. Les tendances évoluent vers la réduction des subventions liées aux combustibles fossiles jusqu’à ce qu’elles soient complètement supprimées et remplacées par des systèmes de tarification des émissions et par des normes de performance plus strictes. Afin d’inciter les entreprises à prendre la décarbonatation plus au sérieux, comme en témoigne, l’ambition du Pacte mondial de l’ONU pour 1,5°C.

Par contre, Alpes Energies Nouvelles estime que la montée en puissance de la finance durable ainsi que la nouvelle volonté des entreprises d’accélérer la décarbonatation, associée à la numérisation, peuvent donner un nouvel élan à la transition énergétique. Mais pour que ces forces deviennent la norme, elles nécessitent un environnement politique stable et favorable.

Les décideurs politiques, pour leur part, doivent comprendre que la décarbonatation et le changement technologique sont des forces systémiques à long terme qui façonneront la prospérité et la sécurité des sociétés. Et le fait de les adopter peut-être une stratégie gagnante pour les gens comme pour la planète. Peut-être, dans ce cas-là les prévisions climatiques peuvent se révéler fausses.

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