Personne ne peut nier que l’énergie solaire est cruciale pour l’avenir. Au niveau macroéconomique, l’industrie solaire est en plein essor en Europe et dans le monde entier. D’ailleurs, malgré leur importance, les panneaux solaires restent aussi mystérieux pour certains. Des rectangles noirs rigides et légers. Alors comment marche cette technologie ? Dans ce qui suit, AB Services nous donne un aperçu sur l’histoire du photovoltaïque ainsi que son avenir.
Une brève histoire du photovoltaïque
C’est en 1839 que les travaux dans le domaine de l’énergie solaire, lorsqu’un jeune physicien français nommé Edmond Becquerel a découvert ce qu’on entend aujourd’hui par l’effet photovoltaïque. Becquerel travaillait dans l’entreprise familiale avec son père, Antoine Becquerel, qui était un scientifique français bien connu notamment de par son grand intérêt pour l’électricité. Donc comme son père, Edmond s’intéressait au fonctionnement de la lumière, et quand il n’avait que 19 ans, leurs deux intérêts se sont rencontrés, et c’est ainsi qu’il a découvert que l’électricité pouvait bien être produite par la lumière solaire.
Les années ont passé et la technologie a fait de petits pas en avant. Dans les années 1940, des scientifiques comme Maria Telkes ont testé les sulfates de sodium pour stocker l’énergie du soleil dans le but de créer le « Dover Sun House ». Ensuite, lors de son expérience sur les semi-conducteurs, l’ingénieur Russell Shoemaker Ochs a examiné un échantillon de silicium fissuré et a remarqué qu’il conduisait de l’électricité malgré la fissure.
Mais le plus grand bond en avant n’a eu lieu qu’en avril 1954, lorsque le chimiste Calvin Fuller, le physicien Gerald Pearson et l’ingénieur Daryl Chapin ont révélé qu’ils avaient construit la première cellule solaire pratique en silicium. Une année plus tard, les chercheurs ont trouvé des applications pratiques à cette technologie.
L’avenir de l’énergie solaire
Pour améliorer les cellules solaires actuelles, les chercheurs ne cessent d’innover. D’ailleurs l’avis d’AB Services peut être de trouver une nouvelle conception qui devrait être capable de capter plus de lumière, et/ou de construire les capteurs à moindres coûts.
Une autre façon pourrait bien améliorer le rendement des cellules solaires, et ce en ciblant leur efficacité afin qu’elles convertissent mieux l’énergie solaire en électricité. Les cellules solaires avec plus d’une couche de matériau de capture peuvent capturer plus de photons que les cellules solaires avec une seule couche. Récemment, des cellules solaires à quatre couches ont testé, et les scientifiques ont constaté un rendement de +46%. Seul inconvénient : ces cellules sont encore pour trop chères pour la majorité des consommateurs et difficiles à fabriquer.
Dans l’avenir immédiat, les cellules solaires au silicium devraient être installées en grand nombre et leurs couts devront continuer de baisser. Aux États-Unis, ces baisses de coûts devraient augmenter la production d’énergie solaire d’au moins 700 % d’ici 2050. Entre-temps, la recherche sur d’autres conceptions de cellules solaires plus efficaces et moins coûteuses se poursuivra. Il nous reste qu’espérer voir apparaitre dans quelques années, des alternatives au silicium sur nos toitures contribuant ainsi à fournir des formes d’énergie propres et renouvelables et économique.